La gestion du cycle de vie d'une application (ou ALM en anglais - Application Lifecycle Management) fait référence, au sens large, à l'ensemble du processus duquel émerge une application, de l'émergence du besoin à son décommissionnement. Bien que les deux concepts soient semblables, il ne faut pas confondre l'ALM avec le "cycle de vie du développement logiciel", c'est-à-dire, les différentes phases de développement de l'application.
Pour faire simple, on peut dire que le développement d'une application peut se compartimenter en plusieurs étapes distinctes (conception, développement, tests, déploiement), tandis que le concept de "gestion du cycle de vie de l'application" ou ALM s'intéresse plus globalement à tous les moyens mis en place lors du développement et de la maintenance d'une application pour son bon déroulement. D'ailleurs, l'ALM peut comprendre plusieurs cycles de vie du développement logiciel !
Avant tout, revenons brièvement sur les différentes étapes qui jalonnent le cycle de vie d'une application.
A la base de toute application, il y a un besoin exprimé afin de répondre à une ou plusieurs problématiques. De ce besoin vont découler les fonctions et les caractéristiques de l'application. C'est donc lors de cette première étape cruciale que l'application va commencer à prendre forme et c'est d'ailleurs à ce moment qu'il faut prendre la décision de faire appel ou non à un prestataire externe pour le développement de votre application :) .
C'est lors de la phase de développement de la V1 que l'application passe d'une simple idée à quelque chose de concret. Pour cela, pas de mystère : il faut coder, et le plus proprement possible pour arriver à une V1 qui va pouvoir être mise en production :) Une fois son développement terminé, l'application va passer à la phase de tests. Cette étape est très importante car elle permet de vérifier que l'application est fonctionnelle et répond à tous les besoins exprimés lors de la phase de conception. Ensuite, l'application est déployée pour être mise à disposition des utilisateurs… Et c'est là que l'aventure démarre vraiment !
La maintenance applicative, c'est la partie la plus importante du cycle de vie d'un logiciel, parce qu'elle durera probablement des années ! Au-delà de la maintenance purement technique du logiciel (correction de bugs, maintien des bonnes performances de l'application, montées de version des technologies, etc.), il faudra réaliser des évolutions fonctionnelles !
Parce que oui, l'application que vous avez développé en V1 ne va pas stagner pendant des années dans sa version initiale. De notre expérience, il risque d'y avoir un bon nombre de cycles de développement applicatifs qui vont être réalisés pour coller à l'évolution des besoins de l'entreprise, des process, des utilisateurs. On va ainsi voir naitre des V2, V3, V36 des applications !
Cette étape est de loin la plus essentielle : c'est l'étape de "vie" de l'application !
Malgré la volonté de rendre les applications le plus durables possibles, il n'est pas forcément pertinent de maintenir une application indéfiniment. Il est essentiel de s'interroger tout au long de la phase de maintenance sur le taux d'utilisation de l'application, de ses fonctionnalités et de valider régulièrement son intérêt d'investissement et d'entretien pour l'entreprise. Parfois, il faut simplement savoir dire STOP !
Si l'application vient en fin de vie et qu'on décide stratégiquement de la décommissionner, il faudra alors prévoir sa phase d'archivage et décider de la migration ou non des données générées.
Que vous soyez développeur, chef de projet, ou encore DSILa DSI est la direction des systèmes d'informations d'une organisation., comprendre et maîtriser la gestion du cycle de vie des applications est essentiel pour garantir la pérennité et la performance de vos logiciels, et plus largement, de votre SILe SI désigne le système d'informations d'une organisation.. Concrètement, quels sont les avantages et les bénéfices directs d'avoir recours à l'ALM ?
En optimisant chaque étape du processus, il est possible de grandement réduire le coût de développement et d'exploitation d'une application. En prenant du recul grâce à l'ALM, on évite bien des erreurs et on est focus sur l'optimisation. De même, avoir toujours un oeil sur le taux d'utilisation des fonctionnalités et des applications grâce notamment à des outils de monitoring, permet d'optimiser les coûts (toute fonctionnalité développée entraine des coûts de maintenance, et d'hébergement).
En considérant l'ensemble du cycle de vie de l'application, il est plus simple de penser stratégie sur le long terme. De cette manière, on est sûr de mettre ses ressources au bon endroit et de ne pas garder dans son SI des applications qui n'ont plus leur place ! On peut plus facilement avoir une cartographie globale du SI et de ses process, et ainsi, faire tout coïncider !
L'ALM permet de s'adapter rapidement ! Notamment avec la mise en place de pratiques d'intégration et de déploiement continu (pipeline CI/CDProcessus d'automatisation : Intégration Continue et Déploiement Continu), les nouvelles fonctionnalités et les mises à jour peuvent être livrées plus rapidement et de manière sécurisée.
Comme nous l'avons vu, le coût de l'application ne se situe pas dans la phase de conception, mais dans la phase de maintenance et d'évolution. Il en est de même pour la consommation des ressources !
Dans un contexte où les préoccupations environnementales prennent de plus en plus d'importance, la gestion du cycle de vie des applications et le concept de l'éco-conception se rencontrent de manière logique. En effet, l'éco-conception vise à réduire l'empreinte écologique des applications tout au long de leur cycle de vie, en intégrant des pratiques durables dès la phase de conception et en les maintenant jusqu'à la fin de vie de l'application.
En tant que spécialiste en développement d'applications métiers sur-mesure, nous sommes conscients de l'importance de prendre du recul sur les choses et de ne pas se lancer dans un développement sans avoir pensé à l'ensemble du processus au préalable. Même si, on vous l'accorde, on ne peut pas tout anticiper, c'est essentiel de prendre de la hauteur pour prévoir au maximum les évolutions et voir loin !
Chez AXOPEN, au-delà du code en lui-même, nous avons à coeur de fournir une expérience complète de qualité à tous les niveaux !
Avant de coder, on prend le temps de bien se comprendre ! Cette première phase permet de rencontrer les différents acteurs du projet, de se mettre d'accord plus précisément sur le périmètre, les responsabilités, le planning... Chez AXOPEN, cette phase est pilotée par un chef de projet technique afin de se mettre d'accord sur la suite du projet, que ce soit d'un point de vue développements ou gouvernance (comités de pilotage, comités opérationnels, etc.). C'est aussi pendant cette phase qu'on s'accorde sur les fondations de l'application et sur le fil rouge qui nous guidera !
Pour bien avancer ensemble tout au long d'un projet, nous sommes convaincus qu'il faut bien se parler régulièrement, et avoir un état d'avancement fiable à tout moment ! Aussi, nous mettons en place dès le début du projet des instances d'échanges avec les équipes, ainsi qu'un outil collaboratif de ticketing (GitLab, Jira, etc.) auquel vous avez accès pour voir l'avancement des tickets.
Une fois que l'application a été déployée auprès de vos collaborateurs, notre travail est loin d'être terminé, bien au contraire ! Nous mettons un point d'honneur à gérer la maintenance comme un véritable projet afin d'être en accord avec les besoins utilisateurs et de pouvoir apporter toutes les évolutions nécessaires au fil de l'évolution de votre activité et de vos process.
Vous avez un projet de développement web ? Nos experts vous accompagnent sur la totalité du cycle de vie de votre application !
Lors de la génération de rapport, il est parfois nécessaire d’afficher des images stockées dans une base de données dans un champ de type blob.
Si vous êtes familiers au monde du développement, le terme DevOps ne doit pas vous être inconnu. Cependant, les pratiques liées aux DevOps n’étant pas sans failles, nous nous tournons de plus en plus vers la notion de Platform engineering. Mais à quoi ça sert ? Et comment le mettre en place ? C’est ce que nous allons voir dans cet article. Bonne lecture !
Le premier élément de la sécurisation d’un environnement est la présence d’un firewall entre Internet, et votre environnement. Cet élément doit être le seul point d’entrée de votre environnement, protégeant ainsi toutes vos machines d’attaques possibles