En tant que DSILa DSI est la direction des systèmes d'informations d'une organisation. ou CTO, vous êtes régulièrement confrontés à un choix structurant : faut-il privilégier une solution du marché, développer en sur-mesure ou opter pour du low-code ?
Ce n'est pas une décision évidente. Les éditeurs savent mettre en avant leurs arguments, les solutions se multiplient et vos métiers attendent des réponses rapides. Pourtant, les conséquences de ce choix se jouent sur le long terme : coûts, dépendance, capacité à évoluer, différenciation.
Dans cet article, on vous propose de faire le point sur les trois grandes approches, leurs avantages, leurs limites et les questions stratégiques à se poser avant de trancher.
Pour approndir le sujet, on vous conseille notre épiside de podcast sur le sujet, Avec Kévin Compazieu, Manager chez EY !
Le sur-mesure, c'est construire une application de A à Z, en partant d'une feuille blanche pour répondre à un besoin métier précis. C'est l'approche la plus exigeante, mais aussi la plus différenciante : la solution vous appartient, vous gardez la main sur son évolution et sur vos données.
ERP, CRM, SIRH… ces solutions conçues par des éditeurs couvrent des besoins communs à de nombreuses entreprises. Elles sont ensuite paramétrées par des intégrateurs. Leur atout principal est la maturité et la rapidité de mise en œuvre. En revanche, elles impliquent souvent d'adapter vos processus à l'outil et vous placent dans une relation de dépendance forte avec l'éditeur.
Le low-code permet de créer rapidement des applications, parfois sans écrire une seule ligne de code. Cette approche peut séduire par sa rapidité et son accessibilité, notamment pour lancer un MVP ou expérimenter. Mais dès qu'il s'agit de projets stratégiques et pérennes, les limites apparaissent : dépendance au fournisseur, coûts d'usage imprévisibles, faible évolutivité.
Au départ, tout était spécifique : chaque entreprise développait ses propres applications, souvent en Cobol ou sur AS/400. Puis les éditeurs ont pris le relais avec les ERP, en mutualisant les besoins communs.
Avec l'arrivée des frameworks modernes, le sur-mesure est redevenu compétitif. Et aujourd'hui, le paysage s'est encore complexifié avec la montée en puissance du SaaS et l'émergence du low-code/no-code.
Résultat : la plupart des entreprises fonctionnent désormais avec un SILe SI désigne le système d'informations d'une organisation. hybride, combinant un socle de solutions du marché pour les besoins standards, des briques sur-mesure pour les besoins différenciants, et parfois du low-code pour tester ou accélérer certains projets.
On entend souvent que le sur-mesure est plus cher. En réalité, les modèles de coûts sont très différents.
Il faut aussi intégrer un élément souvent oublié : le coût des interconnexions. Plus vous multipliez les applications, plus l'intégration et la synchronisation deviennent complexes et coûteuses.
Le choix d'une solution logicielle ne doit pas être guidé par une mode ou par une mauvaise expérience passée. Ce n'est pas parce qu'un projet ERP s'est mal déroulé qu'il faut systématiquement basculer vers le spécifique, ni parce qu'une tentative de low-code a échoué que cette approche est à bannir.
Les vraies questions à se poser sont ailleurs :
Chez AXOPEN, nous sommes convaincus qu'il n'existe pas de réponse universelle. Le bon choix dépend de votre contexte, de vos objectifs et de votre vision long terme. Dans bien des cas, un SI performant repose sur une combinaison intelligente des trois approches.
Pour approfondir le sujet, retrouvez notre épisode de podcast sur le sujet !
Aujourd’hui, nous allons nous concentrer sur un sujet assez méconnu et pour le moins complexe : l’envoi des emails. Vous allez me dire que tout le monde arrive à envoyer des emails, et c’est bien vrai ! Mais pouvez-vous tous assurer que
Découvrez la planche #36 !
Tomcat 7 offre des solutions de clustering performante et simple d’utilisation. Retour d’expérience sur la mise en place des adresses MULTICAST