Avant tout, il faut se poser cette question : Pourquoi tester ?
Quoi ? Sacrilège de poser cette question ? « En 2025, faut faire du TDD » !!! Vous êtes certains de ça ? Car c'est précisément cette question qui va déterminer tout le reste. Les tests sont toujours un compromis entre le temps qui leur est consacré et les bénéfices qu'ils apportent.
Plus vous effectuez de tests, plus cela vous coûte cher ! Cher, car les tests ont un double coût : d'abord pour leur développement, puis pour leur maintenance. Plus votre couverture de tests est grande, plus votre base de code à maintenir s'alourdit, ce qui ralentit inévitablement votre développement. Une fois cela compris, il faut donc réfléchir au niveau de test à mettre en place et, surtout, à son périmètre.
Pourquoi faire des tests ? Voici quelques questions clés à se poser :
Chacune de ces questions mène à des réponses différentes. Analysons cela en détail.
Les recettes de votre application sont interminables ? C'est un grand classique ! Votre équipe met un mois à tester une nouvelle version de l'application, et vous pensez qu'automatiser cette phase permettrait de gagner du temps. Mauvaise approche ! La véritable solution consiste à revoir le dimensionnement des versions, le processus de développement, etc.
C'est une réponse parfois décevante, car nous avons souvent envie d'ajouter quelque chose, alors que la clé réside dans l'optimisation du processus de développement lui-même.
Quel niveau d'automatisation des tests pour cette phase de recette ? Probablement assez bas ! Sans être dogmatique, il faut prioriser quelques tests automatisés sur le cœur de l'application et ses fonctions critiques, tout en conservant un maximum de budget et de temps pour améliorer le processus de développement.
Un autre point important : découvrir un bug en phase de recette doit être considéré comme un échec ! Cela signifie que le bug a traversé tout le processus de développement sans être détecté. Il est donc crucial de revoir le processus et de responsabiliser toute la chaîne de développement afin de réduire la longueur et la lourdeur de cette phase. Enfin, rappelez-vous que l'ajout massif de tests réduit aussi la vitesse de développement, car il faudra maintenir ces tests dans le temps.
Des régressions permanentes ? C'est un tout autre cas de figure. Ici, les livraisons sont rapides, mais l'équipe laisse trop souvent passer des bugs qui font régresser l'application, nuisant à l'expérience utilisateur.
Résultat : on perd confiance dans le développement et l'on veut automatiser un maximum de tests pour se rassurer. Attention encore une fois ! Car dans cette situation, les tests automatisés peuvent masquer les vrais problèmes de l'application.
Pourquoi autant de bugs sont-ils générés ? Souvent, il s'agit d'un problème de qualité des développements/développeurs ou d'architecture logicielle. La meilleure solution est donc d'analyser la qualité du code et de prendre des mesures concrètes pour améliorer la capacité de l'équipe à produire du code plus robuste.
Il existe de nombreuses technologies de test, mais avant de choisir, il faut se poser une question essentielle : quelle couche de l'application allons-nous tester ?
Prenons l'exemple d'une application web classique avec :
On entend souvent parler de tests end-to-end (E2E), tests front-end, tests UXL'UX signifie "user experience" et définit l'ensemble des éléments permettant l'utilisation du site web de façon optimale./UIL'UI signifie "user interface", et se compose de tous les éléments graphique d'une interface utilisateur., etc. Essayons d'y voir plus clair… Derrière ces termes techniques, la vraie question est :
Se poser cette question est fondamental, car les choix qui en découlent auront un impact direct sur l'efficacité des tests et le coût de leur maintenance.
Intuitivement, on pourrait penser que tester l'application dans son ensemble, comme le ferait un utilisateur, est la meilleure solution, puisqu'après tout, c'est ce que fait une recette métier. Mais voyons ce que cela implique.
Un test E2E exécute un script qui simule l'interaction d'un utilisateur avec l'application, en vérifiant que le résultat obtenu correspond aux attentes. Cependant, pour y parvenir, le test doit :
Cette approche est certes utile, mais coûteuse en temps et en ressources. L'alternative consiste à tester des composants plus petits, comme une API, un moteur de calcul ou d'autres éléments techniques isolés. Ces tests sont généralement plus rapides et moins fragiles, ce qui en fait une solution plus efficace pour garantir la qualité du code.
Tester un logiciel en 2025 ne consiste pas simplement à ajouter des tests automatisés sans réflexion préalable. Il faut d'abord comprendre pourquoi on teste, puis choisir quoi tester et comment le tester de manière efficace.
Trop de tests peuvent ralentir le développement, tandis qu'un manque de tests peut nuire à la qualité. Le bon équilibre dépend du contexte de chaque projet, et il est essentiel d'adopter une approche pragmatique et adaptée aux besoins réels de l'application et de l'équipe.
Et vous, c'est quoi votre stratégie de test applicative ?
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