Dans cet article, nous allons explorer les 10 failles API les plus communes identifiées par l'OWASP, en analysant comment elles fonctionnent, quelles en sont les causes et, surtout, comment les prévenir en appliquant des bonnes pratiques de sécurité. Comprendre et anticiper ces vulnérabilités est crucial pour garantir la sécurité de vos services, tout en assurant une meilleure protection des données utilisateurs !
L'OWASP, ou Open Web Application Security Project, c'est une organisation mondiale à but non lucratif qui a une mission simple : rendre le web plus sûr. Fondée en 2001, l'OWASP aide à sensibiliser tout le monde (développeurs, entreprises, grand public...) aux risques de sécurité dans les applications. Leur rôle ? Fournir des outils, des bonnes pratiques, et surtout des ressources gratuites pour aider à construire des applications web plus sûres.
L'un de leurs outils phare est l'OWASP Top 10, une liste des 10 principales vulnérabilités de sécurité des applications web. Ce n'est pas un outil pour traquer les failles dans vos applications, mais plutôt un recensement des grandes catégories de failles que vous pourriez rencontrer. Et aujourd'hui, on s'intéresse spécifiquement aux vulnérabilités liées aux API, qui sont de plus en plus critiques dans nos architectures modernes.
Cet article se base sur l'édition 2023 des failles de sécurité APIUne API est un programme permettant à deux applications distinctes de communiquer entre elles et d’échanger des données. par l'owasp. Si vous souhaitez approfondir l'une des failles, n'hésitez pas à consulter directement le classement !
Les API exposent souvent des points d'accès (endpoints) qui utilisent des identifiants d'objets (comme des IDs) sans trop de précaution. Résultat : si l'autorisation n'est pas gérée correctement, un utilisateur pourrait accéder à des données qui ne lui appartiennent pas. Ça peut aller de la simple lecture à la modification d'informations sensibles. Un bon conseil ? Vérifiez toujours les autorisations sur chaque point d'accès, même quand ça semble anodin !
Si votre système d'authentification a des failles (mots de passe faibles, tokens mal gérés), les attaquants peuvent usurper des identités. Et là, ça devient vraiment risqué, surtout si l'utilisateur compromis a des droits étendus. Pour éviter ça, misez sur l'authentification forte (comme OAuth 2.0 ou des tokens JWT bien configurés) et passez par un organisme tiers tels que les systèmes de Google, Microsoft ou encore Apple.
Cette faille concerne la validation des données au niveau des propriétés des objets. Si vous ne validez pas correctement les données qui circulent, vous risquez de laisser passer des informations sensibles à des utilisateurs non autorisés. Un bon contrôle des droits d'accès au niveau des propriétés est essentiel pour éviter l'exposition de données.
Les API consomment des ressources : CPU, bande passante, stockage… Si ces ressources ne sont pas limitées, vous vous exposez à des attaques de type déni de service ou à des coûts exorbitants si les attaquants utilisent votre API de manière excessive. Mettez en place des quotas, des limites de taux et une gestion correcte des sessions pour éviter les abus.
Avec des politiques de contrôle d'accès trop complexes, vous courez le risque d'ouvrir des failles d'autorisation. Cela peut permettre à des utilisateurs lambda d'accéder à des fonctions normalement réservées aux admins. Solution : simplifiez et segmentez clairement les rôles et les autorisations. Ne laissez jamais de flou entre ce qu'un utilisateur standard et un administrateur peuvent faire.
Si votre API permet d'effectuer des actions critiques (comme acheter un produit ou modifier une réservation) sans vérifier l'impact business, ça peut vite devenir problématique. Des attaques d'automatisation pourraient causer des dégâts importants. Imposez des limites sur les actions sensibles et vérifiez toujours que les utilisateurs ne peuvent pas abuser des flux métier.
Les attaques SSRF surviennent lorsque votre API récupère des ressources distantes sans vérifier correctement les URLs fournies par l'utilisateur. Cela permet à un attaquant d'envoyer des requêtes vers des endroits inattendus, même derrière un pare-feu. Toujours valider les entrées des URLs et limiter les accès aux ressources sensibles.
Les configurations mal faites sont un vrai problème. Les ingénieurs ou les devops peuvent parfois négliger certaines configurations de sécurité, laissant ainsi des portes ouvertes aux attaquants. Appliquez les meilleures pratiques de sécurité, faites régulièrement des audits et ne laissez jamais des configurations par défaut sur vos systèmes !
Avec toutes les versions d'API que vous pouvez avoir en production, garder un inventaire à jour est essentiel. Sans ça, vous risquez de laisser exposées des versions obsolètes ou de ne pas documenter correctement les endpoints. Documentez bien toutes vos API, et faîtes régulièrement des audits pour vous assurer que rien d'inutile ne reste exposé.
On a tendance à faire confiance aux données provenant d'API tierces, mais parfois, c'est une mauvaise idée. Les attaquants peuvent utiliser des services tiers intégrés pour compromettre votre API. Traitez les données de services externes comme vous traiteriez les données des utilisateurs : avec méfiance et en appliquant les mêmes règles de validation et de sécurité.
La sécurité des API doit être envisagée comme un processus continu : audits réguliers, mises à jour, et sensibilisation des équipes sont les clés pour garder une longueur d'avance sur les menaces.
Pour aller plus loin, nous vous invitons à écouter notre podcast dédié à la sécurité des API, où nous approfondissons chaque faille avec des exemples concrets et des conseils pratiques. Sécuriser vos API est essentiel non seulement pour protéger les données de vos utilisateurs, mais aussi pour garantir la pérennité et la fiabilité de vos services.
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