Lancer une démarche Green ITEnsemble des techniques utilisées dans l'informatique afin de minimiser l'empreinte carbone, ainsi que celle du SI. dans son entreprise, ce n’est pas si simple ! Parce que oui, même si le mot “Green IT” est utilisé de partout ces temps-ci, il est souvent difficile de s’y retrouver et de se lancer simplement et concrètement.
Dans cet article, nous proposons une démarche pour lancer une transformation Green It. On prévient d’avance, loin de nous l’idée de donner une recette toute prête ! C’est un sujet tellement complexe qu’il n’est pas facile de toujours savoir ce qui est pertinent ou non, et souvent, on peut se tromper, même avec les meilleures intentions du monde. L’idée est donc simplement ici de vous donner un éclairage sur la question :)
Ça peut paraître évident pour certains d’entre vous mais, prenons tout de même un moment pour recadrer le sujet du Green It tel qu’on l’entend chez AXOPEN.
L’idée pour nous, c’est d’arriver à créer un système d’informations pérenne, avec la moins grande empreinte sur les ressources (énergétiques, humaines, co2, eau…). Pris avec cette définition la plus large possible, cela nous permet de mettre les choses dans le bon ordre dans le but de dégager un plan d’actions clair.
Le SILe SI désigne le système d'informations d'une organisation. peut être vu comme un ensemble d’applications (ERP, logiciel de comptabilité, site de vente, progiciel métier, etc.) qui participent au bon fonctionnement de l’entreprise. L’étape 1 d’un projet Green IT doit être de définir le périmètre couvrant minimum pour assurer les fonctions de l’entreprise. C’est presque la seule étape primordiale (et souvent celle qu’on omet de faire). C’est ici que la sobriété rentre en jeu ! La sobriété doit être prise dans son sens le plus simple : avoir le moins d’applications avec le moins de fonctionnalités possibles pour fonctionner.
Cette démarche va à l’encontre de nos processus actuels de développement informatique, qui tendent à toujours avoir des fonctionnalités et des logiciels pour couvrir le moindre aspect de nos vies professionnelles. Le “toujours plus” de fonctionnalités pose d’évidents problèmes de consommation de ressources, mais pas que ! Dans les points négatifs d’un SI toujours plus hyper développé, on retrouve :
Pour résumer, première étape : lister les vraies fonctionnalités essentielles à son SI.
Une fois ce travail fait, on peut commencer à réfléchir au comment, et à la manière dont on peut couvrir ses vrais besoins par des outils (logiciels du marché, ou applications développées en spécifique).
Une fois notre périmètre défini, nous passons à la deuxième étape pour lancer une démarche Green IT dans son entreprise : l’optimisation et l’efficience de ses fonctionnalités. Là, on retrouve quelque chose de plus facile et tangible à appréhender pour ses équipes d’ingénieurs et de développement ! C’est presque la plus facile des étapes :) Par où démarrer ?
Commençons par mesurer l’empreinte de ses applications ! Il existe de nombreuses solutions d’observabilité pour le faire, on peut par exemple citer l’éditeur Français GreenFrame.
A cette étape, attention à ne pas prendre trop de temps avec le thermomètre ! Une fois que vous avez une mesure, ce n’est pas important de savoir si elle est bonne ou non. L’objectif, c’est de l’améliorer ! Donc, il ne sert à rien de passer des jours entiers à chercher la mesure la plus précise car, dans le cas de mesures d’impacts, vous n’aurez jamais un consensus absolu.
Une fois votre mesure établie, vous pouvez travailler à faire baisser l’empreinte de vos applications. Ici, commencez par analyser ce qui consomme le plus et, retroussez-vous les manches ! Réaliser des audits de code et de performances vous permet de poser un constat, et de savoir où la consommation est perdue. Une fois cet état des lieux effectué, il suffit de travailler :)
Pour résumer cette deuxième étape : on mesure, on analyse ce qu’on peut améliorer, on code, on livre et on mesure ! Et avec ça, on obtient l’efficience maximale de son application ou de son SI.
Ensuite, et seulement quand on a fait les deux premières étapes, on peut se pencher sur l’hébergement ! Normalement, on se retrouve ici avec un nombre limité d’applications, qui consomment peu, donc nos besoins d’hébergement sont réduits.
L’idéal dans ce moment, c’est de trouver un hébergeur bas carbone. Par chance en France, le mix énergétique est assez bas carbone, donc choisir un hébergeur en France est généralement déjà un gage de bonnes pratiques !
Un petit conseil infra au passage, pensez à limiter les besoins en infrastructure en dimensionnant au plus juste les besoins d’infrastructure, et en éteignant le plus possible les services qui ne sont pas utilisés (par exemple, la nuit pour les applications d’entreprise) ! C’est la cerise sur le gâteau, mais ça peut toujours faire un peu la différence et vous alléger la facturation de l’hébergeur.
C’est l’heure de se quitter, on espère que ces quelques lignes vous aideront à lancer votre démarche Green It dans votre entreprise. N’hésitez pas à nous partager vos retours d’expériences sur le sujet !
API Kong Gateway, qu’est-ce que c’est et comment ça fonctionne ? Démonstration !
Depuis quelques années, les solutions de monitoring des applications ont évolué pour devenir des solutions d’observabilité, avec la promesse d’avoir une vision unifiée de la performance et du bon fonctionnement des applications...
Comment rendre son site web ou son application web accessible en 2021 ?