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Projets persos, veille technologique et motivation : rester passionné quand on est développeur

Chez AXOPEN, on ne chôme pas en août, mais on en profite pour lever un peu le nez du code, prendre du recul… et aborder des sujets qu'on laisse parfois de côté quand le quotidien technique tourne à plein régime.

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Philippe AUBERTIN, Javaman aigrilogo Linkedin
Fondateur d'AXOPEN et expert informatique depuis 17 ans. Mis à jour le 18 Août 2025

Pour notre nouvel épisode du podcast, on a décidé de sortir (un peu) du cadre, et de croiser les points de vue de développeurs aux parcours variés. Certains viennent à peine de dire adieu aux bancs de l'école, d'autres ont quelques kilomètres de clavier dans les doigts. On évitera de parler de "jeunes" et de "moins jeunes" : l'objectif, c'est d'échanger, pas de froisser des egos.

Et on s'est tous retrouvés autour d'une question toute simple, mais fondamentale : pourquoi est-ce que le développement est une passion, et surtout, comment la faire durer sans finir aigri (ou en élevage caprin) ?

Le développement informatique, un métier passion ?

C'est un refrain qu'on entend souvent : le développement, c'est un métier passion. Une expression un peu galvaudée peut-être, mais qui traduit une réalité vécue par beaucoup : il ne s'agit pas simplement d'écrire du code de 9h à 17h. Non, pour pas mal de développeurs, c'est une activité qui dépasse le cadre strict du travail. On bidouille en dehors des heures, on lit des articles techniques à la pause café, on se lance dans des side-projects le soir ou le week-end, parfois même juste pour le fun.

Des parcours variés, une passion commune pour le dev

Autour de la table, les parcours de nos développeurs étaient pour le moins variés. Certains ont découvert le code très tôt - à une époque que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître (et dont on ne prononcera pas le nom pour ne pas froisser les anciens). D'autres, au contraire, ont rejoint le wagon en marche, parfois après un virage à 90° depuis un autre métier. Comme quoi, il n'y a pas qu'un seul chemin pour tomber dans la marmite du développement informatique

Mais une chose faisait l'unanimité : on aime vraiment ce qu'on fait. Même si ça n'a pas toujours été une évidence dès le départ, aujourd'hui, on ne se voit pas faire autre chose. Il y a bien quelques cas de reconversion - le fameux développeur devenu éleveur de chèvres - mais ça reste l'exception plus que la règle (clin d'œil à toi Julien, si tu nous lis, on espère que la vie à la ferme te plaît autant que le code !).

Mais derrière cette idée de "passion", il y a aussi une forme d'exigence : aimer ce qu'on fait, c'est bien… mais comment fait-on pour préserver cette flamme dans un environnement pro qui, parfois, peut l'éteindre à petit feu ? Projets répétitifs, deadlines trop serrées, perte de sens, absence de montée en compétences… les obstacles sont réels.

Et c'est précisément ce qu'on a voulu creuser dans cet épisode : comment nourrir cette passion pour le développement sans s'épuiser ? Est-ce qu'elle évolue avec l'expérience ? Est-ce qu'elle s'entretient différemment quand on est junior ou sénior ? Spoiler : il n'y a pas de recette magique - mais il y a des pistes, des anecdotes, et quelques prises de recul bienvenues.

Les projets persos dans le développement

Si vous avez déjà échangé avec un développeur d'AXOPEN, vous l'avez sûrement entendu très vite : les projets persos, c'est ESSENTIEL ! C'est presque un mantra chez nous. Qu'on soit junior en pleine découverte ou développeur confirmé avec deux décennies de clavier dans les doigts, le sujet fait souvent l'unanimité.

Alors bien sûr, on ne vit pas les projets persos de la même façon à 20 ans qu'à 40. Quand on débute, chaque nouveau framework est une aventure, chaque idée de projet nous donne envie de tout coder d'un coup (quitte à ne jamais finir). Avec l'expérience, le regard change. Il est parfois plus difficile de retrouver cette excitation des débuts, ce petit frisson qui nous a fait tomber amoureux du code.

Mais justement, c'est là que réside tout l'enjeu : comment continuer à nourrir cette passion, même quand on a déjà tout vu - ou presque ?

Projets personnels : pour les plus jeunes d'entre nous, un vrai levier pour se démarquer

On en est convaincus : pour les jeunes développeurs, les projets perso sont une vraie valeur ajoutée. Ils permettent de sortir du cadre académique qui, malgré ses qualités, peut parfois enfermer dans des exercices trop scolaires et peu représentatifs du monde professionnel. Ce fameux fossé entre l'école et l'entreprise… on le connaît bien, et il peut être rude à franchir.

Parmi les témoignages recueillis, celui d'Ethan, développeur en alternance chez AXOPEN, illustre parfaitement ce constat. Il nous a partagé sa conviction que ses projets perso ont clairement joué en sa faveur pour décrocher ses premières opportunités - dans une promo universitaire pourtant bien fournie en candidats motivés. Un github bien rempli, c'est bien !

Et on ne peut qu'appuyer ses propos : chez AXOPEN, les projets perso, on y accorde une vraie importance. Pour nous, c'est un excellent révélateur de motivation, de curiosité et de capacité à aller au-delà du strict minimum. Et pour certains profils, ça fait clairement la différence lors du recrutement.

Alors oui, on l'a déjà dit (plus d'une fois !) dans notre podcast sur le recrutement, mais on le répète avec plaisir : mettez en avant vos projets perso dans vos candidatures. Ils racontent souvent bien plus que n'importe quelle ligne sur un CV.

Pour les moins jeunes, un moyen de garder la flamme (et de tester)

Pour Nathan, membre émérite du génie logiciel chez AXOPEN (et désormais connu sur LinkedIn comme "le Nathan du Podcast" - il ne sait pas encore trop quoi en penser), continuer à faire des projets persos reste essentiel, même après plusieurs années en entreprise.

Alors oui, on pourrait lui répondre que c'est facile à dire : les bancs de l'école ne sont pas si loin, il a encore la fraîcheur de la nouveauté. Mais justement, c'est ce regard encore un peu neuf - couplé à une vraie curiosité - qui le pousse à ne pas se contenter des technos du quotidien.

Ce que Nathan aime, c'est tester. Il lance des petits projets pour mettre les mains dans des outils ou frameworks récents, histoire de se faire son propre avis plutôt que de suivre aveuglément la tendance. Pas forcément pour produire quelque chose de "présentable" ou "finissable", mais pour rester en prise avec l'évolution du métier.

Et ça, c'est peut-être la clé quand on gagne en expérience : ne pas tout tester, mais continuer à choisir ses batailles. S'impliquer sur ce qui nous stimule. Garder un pied dans l'exploration, sans pression.

La veille technologique, petite sœur des projets persos ?

La veille technologique, est-ce que ça ne serait pas, finalement, une sorte de version allégée des projets persos ? Un moyen de rester à jour sans forcément mettre les mains dans le cambouis ? On caricature un peu, évidemment… mais il faut bien reconnaître qu'à certains moments de la vie, le temps libre se fait plus rare. Que ce soit à cause d'un emploi du temps pro à rallonge (certains s'improvisent ministres sans le savoir), ou d'un quotidien familial bien rempli (trois enfants, ça compte comme un side-project à plein temps), le résultat est souvent le même : difficile de trouver l'énergie pour lancer un nouveau projet perso le soir ou le week-end.

Dans ce contexte, la veille technologique devient un super compromis. Lire des articles, écouter des podcasts tech, suivre des confs ou simplement discuter avec des collègues curieux, c'est déjà une façon de nourrir sa passion. Peut-être moins intense qu'un side-project de 200 heures, mais tout aussi précieuse pour rester connecté à l'évolution du métier et garder ce petit feu allumé.

Bon… là, on va faire nos vieux cons. La veille oui, mais pas n'importe comment !

Faire de la veille, c'est bien. Mais encore faut-il la faire correctement. En 2025 plus que jamais, on est littéralement submergés de contenu tech et dev. Chaque jour, de nouvelles vidéos, articles, threads et newsletters viennent s'ajouter à un océan d'informations - pas toujours utiles, ni désintéressées. Parce qu'entre ceux qui veulent vraiment transmettre un savoir et ceux qui veulent juste vous vendre leur techno ou leur framework à la mode, il y a un monde.

Et dans cette ère du contenu ultra-court et ultra-cliquant (oui, on te regarde TikTok), il devient plus important que jamais de savoir faire le tri. Rester curieux, c'est essentiel. Mais savoir dire non merci, pas intéressé à la dernière hype, c'est parfois encore plus utile.

Trois conseils très concrets pour une veille tech plus saine

Et parce qu'on aime bien rester pragmatiques chez AXOPEN, voici quelques conseils simples, mais efficaces, partagés par nos développeurs pour faire une veille qui a du sens :

  • Bien s'entourer : Ne faites pas confiance à n'importe qui sur Internet (c'est la base !). Si vous avez autour de vous des collègues, amis ou mentors avec une vraie culture tech, appuyez-vous sur leur jugement. Un bon lien partagé par une personne de confiance vaut mille articles putaclic.
  • (Re)venir aux blogs : On sait, aujourd'hui tout doit être visuel, rapide, sexy. Mais quand on veut approfondir un sujet, les contenus longs restent irremplaçables. Le format blog s'y prête particulièrement bien : on peut y développer une réflexion, poser un contexte, expliquer des choix techniques. C'est pour ça que chez AXOPEN, on tient à garder notre blog vivant, et qu'on y partage autant de retours d'expérience que possible !
  • Se fixer des limites : La veille, ce n'est pas une course. Plutôt que de scroller sans fin, réservez-vous un créneau régulier, une à deux fois par semaine, pour vous poser, lire, réfléchir. Une veille maîtrisée, c'est une veille qui ne vous épuise pas.

Comment ne pas devenir le dev aigri de l'open space ?

On en a tous croisé un jour. Celui (ou celle) qui soupire fort devant chaque ticket Jira. Qui commence chaque phrase par "de mon temps…". Qui considère que tout nouveau framework est une hérésie, et que le seul code valable, c'était celui écrit en 2011, sur son laptop Linux optimisé aux petits oignons.

Et franchement… on n'a pas envie de finir comme ça.

Mais alors, comment on fait pour éviter de devenir ce développeur aigri, blasé, en pilote automatique ? La réponse n'est pas unique, mais les discussions autour de la table du podcast ont permis de dégager quelques idées :

  • Continuer à apprendre, à son rythme, sans se mettre la pression. Curiosité > performance.
  • Partager ce qu'on sait, que ce soit avec des collègues, des étudiants, ou sur un blog. La transmission, c'est un super carburant pour la passion.
  • S'autoriser à décrocher parfois, pour mieux revenir. La passion ne veut pas dire être disponible H24.
  • Changer d'angle de vue : mentorat, gestion d'équipe, architecture, ou simplement découvrir un autre domaine métier, ça peut raviver la flamme.

En gros, pour rester un développeur passionné dans la durée, il faut savoir entretenir sa curiosité, préserver son énergie, et surtout… rester humain. Parce que le code, c'est cool. Mais coder avec plaisir, c'est encore mieux.

Les échanges nourrissent la passion pour le développement

Le développement est un métier de passion, mais cette passion, il faut l'entretenir.\nQuand on débute, ce sont souvent les projets persos qui font la différence. Avec l'expérience, ils deviennent un moyen de tester, de rester curieux… ou laissent parfois place à une veille plus ciblée, mieux dosée.

Il n'y a pas de recette miracle, mais quelques pistes reviennent : rester curieux, échanger avec les autres, tester sans pression, et surtout… continuer à y prendre du plaisir.

👉 Pour aller plus loin, on en parle dans notre épisode du podcast AXOPEN, avec humour, sincérité, et un peu de nostalgie aussi.