Et si le meilleur moyen de reprendre le contrôle sur son système d'information, c'était de revenir à l'essentiel ? Chez AXOPEN, on lance un petit slogan en 2025 – un brin provocateur, mais sincère : "Kubernetes is all you need".
Derrière cette formule volontairement raccourcie, une conviction simple : vous n'avez besoin de rien d'autre qu'un cluster Kubernetes bien conçu pour héberger proprement votre système d'information.
Pas besoin d'un mille-feuille de services obscurs pour faire tourner une application métier. Avec une bonne maîtrise de Kubernetes et quelques briques techniques standards, il est possible de construire une infrastructure fiable, évolutive… et surtout plus souveraine.
Souvenez-vous, il y a quelques années à peine, l'hébergement d'une application se résumait souvent à une ou plusieurs machines virtuelles. Simple, compréhensible, maîtrisable.
Puis est arrivé le cloud public. Avec lui, la promesse d'une simplification. Résultat ? C'est tout l'inverse qui s'est produit. Aujourd'hui, déployer une application nécessite souvent une armée d'architectes cloud, non pas pour comprendre la techno, mais pour composer avec les innombrables services des hyperscalers.
Créer une architecture d'hébergement est devenu un casse-tête technique... et surtout une source croissante de dépendance au cloud.
Chaque mois, de nouveaux services apparaissent dans les catalogues cloud, tous plus "magiques" les uns que les autres. Mais est-ce réellement ce dont les entreprises ont besoin ?\nPire encore : qui peut prédire aujourd'hui le coût d'un hébergement à 3 ans ? Nous, on s'en souvient, c'était possible. Plus maintenant.
Cette multiplication des services entraîne une dépendance forte au cloud, souvent invisible, mais bien réelle. Une dette technologique qui s'installe, sournoisement. Et pour nous, c'est une contradiction :\nComment prôner l'agilité, l'autonomie et l'open source… si toute la partie hébergement repose sur des briques propriétaires et fermées ?
Derrière la complexité technique et les choix d'architecture, il y a une question de fond : à qui confions-nous nos données et nos infrastructures ?
Derrière la complexité technique et les choix d'architecture, il y a une question de fond : à qui confions-nous nos données et nos infrastructures ? La souveraineté numérique ne concerne pas uniquement les États : elle touche aussi chaque entreprise qui héberge ses applications critiques dans un cloud public étranger, sans réelle maîtrise des briques utilisées. En adoptant une approche fondée sur Kubernetes et des technologies ouvertes, les entreprises peuvent s'affranchir d'une dépendance excessive au cloud et retrouver une forme d'autonomie. Cela permet aussi de se tourner vers des hébergeurs locaux, respectueux des réglementations européennes, et d'anticiper les enjeux de sécurité, de confidentialité et de maîtrise des coûts.) ne concerne pas uniquement les États : elle touche aussi chaque entreprise qui héberge ses applications critiques dans un cloud public étranger, sans réelle maîtrise des briques utilisées.
En adoptant une approche fondée sur Kubernetes et des technologies ouvertes, les entreprises peuvent s'affranchir d'une dépendance excessive au cloud et retrouver une forme d'autonomie.
\nCela permet aussi de se tourner vers des hébergeurs locaux, respectueux des réglementations européennes, et d'anticiper les enjeux de sécurité, de confidentialité et de maîtrise des coûts.
Faut-il tout jeter et rallumer les serveurs dans la cave ? Évidemment non, on ne va pas abonnement le cloud.\nMais il est possible d'être plus malin dans son usage du cloud. Comment ? En réduisant au maximum le nombre de services utilisés chez son hébergeur.
Dit comme ça, ça semble aller à l'encontre des bonnes pratiques. Mais en réalité, c'est un acte d'indépendance.
Moins de services, c'est plus de maîtrise.
Notre recommandation est simple : une cible d'hébergement claire, standardisée, et indépendante des fournisseurs cloud :
Parce que Kubernetes est aujourd'hui suffisant pour 99% des besoins métiers. Il permet de rester dans une logique standard, interopérable, sans dépendre d'un fournisseur unique.\nPas besoin d'avoir bac +12 en cloud pour en tirer profit. Et surtout, cela ouvre la voie à une nouvelle génération d'hébergeurs plus sobres, plus simples, plus souverains.
La vraie dette technique ne vient pas du code. Elle vient des dépendances invisibles que l'on crée avec des services cloud qu'on ne maîtrise pas.
Alors si vous deviez retenir une seule idée de cet article, c'est celle-ci :\narrêtez d'utiliser tous les services du catalogue !\nCe n'est pas de l'optimisation, c'est un piège.
Et cerise sur le gâteau : en ne dépendant que d'un cluster Kubernetes, il devient facile de trouver des hébergeurs français - pour ceux qui souhaitent allier performance et souveraineté numérique.
Kubernetes, c’est quoi ? Comment ça marche ? Définition, avantages et inconvénients.
Découvrez la planche #6 !
Fiche retours d’expériences extranet de la relation franchisé