Les risques en gestion de projet représentent tout événement incertain pouvant impacter les objectifs du projet. Et autant vous dire, qu'il peut y en avoir de toute sorte, surtout en IT ! Et si on ne les a pas anticipé, ou qu'on ne sait pas réagir quand ils surviennent, il y a de grandes chances qu'ils mettent à mal votre projet.
En tant que chef de projet, vous êtes le leader du projet. C'est donc à vous qu'incombe les responsabilités de réussite (ou d'échec) du projet. Et la manière dont se déroulera et finira le projet auront des impacts collatéraux forts, c'est pourquoi votre rôle est d'autant plus important.
Comme pour les sportifs, la réussite d'un projet se joue en grande partie, dans la préparation. Aussi, en prenant un maximum de recul sur son projet avant son démarrage, vous pourrez identifier en amont les risques, et les stratégies pour les contrer s'ils venaient à pointer le bout de leur nez.
Les risques peuvent provenir de différentes sources : internes comme des erreurs de codage ou des défaillances matérielles, ou externes comme des cyberattaques ou de nouvelles régulations. Voici les principales catégories qu'on voit généralement dans nos projets :
Encore une fois, identifier les risques de manière proactive vous permet, en tant que chef de projet, de mieux anticiper les aléas qui pourraient survenir ! Et si les risques sont anticipés et que vous avez des scénarios pour les contrer, vous optimisez les chances de succès et réduisez largement les défaillances.
C'est la première étape de la gestion des risques. Elle implique la détection des menaces potentielles par une analyse des précédents projets, des feedbacks d'experts et parties prenantes. A cette étape, prenez vraiment le temps de vous poser pour analyser la situation et toutes ces composantes (le projet, le client, les délais, l'équipe, etc.) et fiez-vous à votre instinct.
Une fois les risques identifiés, il est crucial de les évaluer en fonction de leur probabilité d'occurrence et de leur impact potentiel. Cela peut se faire par une analyse qualitative ou quantitative. L'approche qualitative consiste à évaluer chaque risque sur une échelle (faible, moyen, élevé), tandis que l'approche quantitative permet de mesurer directement les conséquences financières ou temporelles.
Après évaluation, les risques sont classés selon leur criticité. Une matrice des risques, qui croise la probabilité et l'impact, aide à visualiser cette hiérarchisation, afin que les efforts se concentrent sur les risques majeurs.
La gestion des risques n'est jamais figée. Les risques doivent être surveillés régulièrement pour assurer l'efficacité des actions mises en place. Il est important d'ajuster les plans d'atténuation au fil des évolutions du projet. Un plan d'actions détaillé permet de suivre l'état des risques et de détecter les nouveaux risques potentiels.
Dans les méthodologies Agiles, la gestion des risques est un processus dynamique qui évolue au rythme des itérations. Les projets Agile, par leur nature itérative et incrémentale, permettent de réévaluer les risques à chaque sprint. Cela favorise une adaptation plus rapide face à l'incertitude, avec des cycles de développement courts pour ajuster la priorisation des risques. Cette flexibilité permet aux équipes de réagir plus rapidement aux changements externes ou aux difficultés techniques, limitant ainsi l'impact des risques.
Cet outil permet de visualiser et de prioriser les risques selon deux axes : probabilité et impact. Les risques les plus critiques sont ceux situés dans une zone "haut risque", demandant une attention particulière.
Des logiciels tels que Microsoft Project ou JIRA permettent de suivre et d'automatiser la gestion des risques, en fournissant des rapports sur leur évolution et en facilitant la prise de décision.
Un tableau de bord de suivi des risques offre une vue d'ensemble, permettant aux chefs de projet de visualiser leur statut actuel, les mesures prises et leur efficacité.
Un autre aspect clé de la gestion des risques est le retour d'expérience (REX). En documentant les risques rencontrés et les solutions apportées, les équipes créent une base de connaissances précieuse pour les futurs projets. Cette approche préventive permet de tirer des enseignements des erreurs passées, tout en évitant la répétition de problèmes similaires.
Enfin, les technologies d'IA et de machine learning sont de plus en plus utilisées dans la gestion des risques. Ces outils peuvent analyser les données de projet pour anticiper des risques potentiels, en détectant des patterns difficiles à identifier manuellement. Les plateformes comme JIRA évoluent constamment pour intégrer ces fonctionnalités, aidant ainsi les équipes à réagir plus efficacement aux situations à risque.
La gestion proactive des risques est un processus continu qui doit être intégré dès le début du projet. En identifiant, évaluant et priorisant les risques, tout en utilisant les bons outils pour les atténuer, les chefs de projet peuvent maximiser les chances de succès et maintenir le projet sur la bonne voie, même face aux imprévus. Avec l'essor des approches Agiles et des technologies modernes, la gestion des risques devient de plus en plus un facteur différenciant dans la réussite des projets informatiques.
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Développeur aguerri, jeune padawan ou simple curieux du web, vous avez probablement déjà entendu parler de Gitlab. Facilement reconnaissable à sa petite tête de renard, c’est un des outils incontournables en matière de gestion de projets web.
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