Aujourd’hui, rares sont les projets IT qui ne sont pas gérés avec la méthode agile ! Le but : produire vite et de manière itérative. On vous propose de faire le point sur les clichés qui entourent cette fameuse méthode.
La phase de spécifications était souvent longue et fastidieuse avec les cycles en V, elle a tendance à se réduire avec la méthode agile, et ce n’est pas une bonne chose.
Cette étape de cadrage pour définir les objectifs du projet et les besoins ne doit pas être une option. Il faut au démarrage des specs de haut niveau qui cadrent la direction, puis, à chacun des sprints, un bon niveau de spécifications.
Un conseil : ne faites pas cette économie au départ d’un projet. On vous garantit que vous gagnerez encore plus de temps par la suite
Il s’agit souvent d’une problématique de management du projet et de maturité du client final. Et oui : méthode agile ne signifie pas "auto-organisation".
Junior ou senior : tous les développeurs peuvent travailler en méthode agile, sous l’impulsion du chef de projet qui prendra les décisions importantes et encadrera les sprints !
Un projet mal spécifié pourra être raté, peu importe la méthode choisie. Pire encore avec la méthode agile, un projet pourra se planter pendant un long moment avant que quelqu’un ne tire la sonnette d’alarme.
Architecture, structure de base… De mauvais choix au démarrage ne peuvent pas être rattrapés. Encore une fois, beaucoup se joue au démarrage, à ne pas négliger.
Comme son nom l’indique, la méthode agile doit rester… agile !
En fonction du projet et des interlocuteurs, si une pratique, par exemple une cérémonie, ne fonctionne pas, il n’y a pas d’obligation de continuer. Notre conseil : prendre ce qui marche pour produire rapidement et avancer vers l’objectif.
La méthode est une caisse à outil : il faut prendre celui le plus adapté, dans le bon tempo !
Ce n'est que notre avis bien sûr ;)
À certaines phases du projet, cela peut faire sens. Mais la répétition de la cérémonie peut vite lasser et devenir inefficace, d’autant plus que la journée de travail est souvent une unité trop courte !
En effet, on ne pourra pas voir directement le déroulé précis du projet du début à la fin. Mais pas dans les détails, car c’est l’essence même de la méthode. On aura tout de même un budget, un délai et un objectif !
Attention à ne pas négliger le chiffrage.
La problématique n’est pas la taille mais plus la nature du projet qu’on veut développer.
Si on arrive à découper en phases logiques, cohérentes, incrémentales et scalables : la méthode agile pourra fonctionner !
Ce n’est pas proprement lié à la méthode agile, mais c’est une dérive qui peut arriver.
Beaucoup de projets font cette économie et cela peut devenir un vrai problème pour la maintenance. Une seule solution : avoir des spécifications générales de haut niveau et la prévoir dans les sprints !
On vous rassure : un projet agile n’est pas moins maintenable qu’un autre !
Si c’est une mode, on peut dire qu’elle dure !
La méthode agile évolue avec les méthodes de management. Elle fonctionne bien sur une équipe ou un périmètre donné, le prochain défi sera de faire travailler ensemble différentes entités. Affaire à suivre !
Pour écouter notre podcast à ce sujet, RDV par ici.
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