L'intelligence artificielle s'invite de plus en plus dans nos éditeurs de code. Ce qui ressemblait hier à un gadget impressionnant devient peu à peu un outil de productivité incontournable. Mais comme souvent dans la tech, entre engouement et scepticisme, la réalité se situe quelque part au milieu.
L'intelligence artificielle s'invite de plus en plus dans nos éditeurs de code. Ce qui ressemblait hier à un gadget impressionnant devient peu à peu un outil de productivité incontournable. Mais comme souvent dans la tech, entre engouement et scepticisme, la réalité se situe quelque part au milieu.
Dans notre dernier épisode de podcast, nos développeurs ont pris le temps de discuter franchement de leur usage quotidien des outils d'IA. Entre hype, véritables cas d'usage, risques et perspectives, on vous résume les points clés de cette discussion.
Aujourd'hui, on peut distinguer trois grandes catégories d'outils d'intelligence artificielle utilisés par les développeurs :
Ces outils deviennent des assistants permanents dans l'environnement de développement. La frontière entre "je code" et "je collabore avec une IA" devient de plus en plus floue.
L'une des surprises du podcast : l'usage intensif et très naturel de l'IA par nos développeurs au quotidien. Que ce soit pour aller plus vite sur des tâches répétitives, éviter de poser une "question bête", ou tout simplement gagner du temps.
Même pour des tâches complexes, certains prompts bien construits peuvent générer des résultats impressionnants - parfois même des briques applicatives entières.
Mais attention : tout ce qui est généré n'est pas bon à prendre !
C'est sans doute l'un des points de vigilance les plus importants : les jeunes développeurs, encore en formation ou en début de carrière, peuvent tomber dans le piège de la dépendance.
Quand on peut générer une fonction entière en deux lignes de prompt, pourquoi apprendre à la coder soi-même ?\nEt pourtant… comprendre ce qu'on fait reste essentiel, notamment pour repérer les erreurs, maîtriser la sécurité ou adapter une solution à un cas métier spécifique.
L'IA peut assister, accélérer, corriger. Mais elle ne remplace ni l'analyse métier, ni l'expérience, ni la logique.
Nos développeurs l'ont souligné, certains usages sont aujourd'hui très efficaces et gagnent à être intégrés dans les habitudes :
C'est là que l'IA brille : elle aide à dégrossir. Elle n'a pas besoin d'être parfaite, juste assez bonne pour faire gagner du temps.
À l'inverse, certains domaines restent complexes à déléguer à une IA :
Et surtout : l'intégration du code généré. Rien ne doit partir en prod sans avoir été compris, revérifié, testé. L'IA peut générer du code, mais ne porte pas la responsabilité de vos mises en production.
Les outils IA pour le développement évoluent vite, très vite. À tel point qu'il devient difficile d'anticiper ce qui sera "standard" d'ici quelques années.\nUne chose est sûre : ces outils ne vont pas disparaître. Certains deviendront des commodités, d'autres seront intégrés localement sur nos machines, d'autres encore remplaceront certaines étapes du cycle de développement.
Mais ils resteront des outils. C'est à nous, développeurs, de les apprivoiser, de comprendre leurs limites et de choisir quand - et pourquoi - les utiliser.
Chez AXOPEN, on n'est pas là pour faire de la veille passive. On teste, on expérimente, on se trompe parfois, on en parle. Ce podcast, comme d'autres, est un reflet de nos réflexions internes.
Et vous, vous en êtes où dans votre adoption de l'IA en développement ?
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