Précaution de lecture : nous ne sommes pas juristes, loin de là, mais nous avons une certaine habitude des pratiques réelles du terrain.
Premier constat : en 20 ans de travail dans l'IT, il est très, très rare qu'un arbitrage se fasse devant un juge. Et pourtant, les problèmes en informatique – bugs, retards de planning, dérapages – font partie du quotidien. Malgré cela, le recours à la justice reste exceptionnel.
Il y a donc plusieurs enseignements à en tirer :
Bien sûr que non ! Mais alors, qu'est-ce qui est vraiment pertinent ?
Il faut d'abord réfléchir à l'objectif du contrat. Quels risques voulez-vous réellement couvrir ? Retards de planning ? Problèmes de qualité ? Malfaçons ? Ce sont souvent les premières idées qui viennent… et pourtant, d'expérience, ce ne sont pas les plus critiques.
Pourquoi ? Parce qu'un projet informatique est relativement court comparé à la durée d'exploitation de la solution. Pour quelques mois de développement, vous allez exploiter l'application pendant plusieurs années (en tout cas, on vous le souhaite !).
Il est donc plus important de cadrer l'exploitation du logiciel, que son développement initial. Et surtout, de prévoir les conditions qui feront que la relation se passe bien sur le long terme.
Imaginez : vous créez un contrat de prestation de développement très strict, avec des pénalités lourdes pour le moindre retard. Il risque d'arriver deux choses :
Et une maintenance de mauvaise qualité (trop chère, mal faite), c'est l'assurance de devoir jeter le logiciel bien plus tôt que prévu.
Voici quelques points essentiels à vérifier :
Ce sont là quelques conseils clés pour bien écrire un contrat de prestation de services informatiques. Ces points doivent toujours être validés conjointement par les deux parties.
Dernier conseil : un contrat doit être compris par tous. Sinon, il ne remplit pas son rôle de garde-fou. On ne devrait jamais avoir à "utiliser" le contrat de prestation informatique : c'est un filet de sécurité, pas un outil de confrontation. Si on doit l'activer, c'est souvent que la relation est déjà compromise.
Et pour que ce soit bien clair : oui, il faut un contrat de prestation de services informatiques, mais un contrat bien fait !
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