
Dans le monde numérique d'aujourd'hui, le code source est le pilier fondamental de la plupart des technologies que nous utilisons. Du site web le plus simple à l'intelligence artificielle la plus complexe, tout repose sur des lignes de code écrites par des humains… enfin, pour l’instant ! Cependant, la manière de créer du code source évolue sans cesse, et entraine avec lui son lot de nouvelles problématiques…
Avant de rentrer dans le vif du sujet et de vous exposer les défis du code pour les développeurs en 2024, arrêtons-nous un instant pour définir de manière précise ce qui se cache derrière le terme « code », « code source » ou « code informatique ».
En termes simples, le code informatique est un ensemble d'instructions que l'on donne à un ordinateur pour qu'il exécute des tâches spécifiques. Ces instructions, bien que semblant simples en surface, cachent une complexité et une subtilité immense.
La principale difficulté avec le code réside dans sa perfection intrinsèque requise. Un seul caractère mal placé ou une seule erreur de logique peuvent entraîner des bugs, des failles de sécurité ou des dysfonctionnements. Ces problèmes peuvent avoir des conséquences allant de légères nuisances à des catastrophes majeures, surtout dans des domaines critiques comme la finance, la santé ou la sécurité nationale.
La montée en puissance de l'abstraction dans nos pratiques de code augmente à la fois la productivité (une ligne de code produit des effets plus grands en 2024 que pendant les années 90) et, en des proportions similaires, les bugs !
On peut donc dire la chose suivante : plus il existe de code, plus il existe de bugs. C'est un peu trivial, mais ça reflète réellement une vérité.
Les clients font souvent la remarque suivante : "comment se fait-il qu'avec autant d'années d'expérience, il existe toujours autant de bugs dans vos applicatifs ?". Un élément de réponse à ce stade : l'évolution de l'informatique, jusqu'à présent, s'est concentrée sur l'amélioration de la productivité du développeur (moins de lignes de code pour plus d'effets) et non pas sur la sécurité, au sens bugfree du code.
Le code n'est pas statique. Il évolue constamment, nécessitant des mises à jour et des améliorations pour s'adapter à de nouvelles exigences ou intégrer de nouvelles fonctionnalités. Cette dynamique perpétuelle du développement logiciel fait que maintenir la qualité et la fiabilité du code est un défi constant pour les développeurs.
En outre, à mesure que la technologie progresse, le code devient de plus en plus complexe. Les systèmes que nous développons aujourd'hui sont bien plus sophistiqués que ceux d'il y a dix ou vingt ans, impliquant une plus grande probabilité d'erreurs et un besoin accru de compétences spécialisées pour gérer cette complexité.
On le comprend assez bien, et on le constate tous les jours, le code est partout et est à l'origine du problème (presque inhérent de l'informatique).
Alors, comment appréhender ce problème et les défis évoqués plus haut ? Il n'y a pas de réponse simple, précise et concrète à cela ! Néanmoins, nous pouvons mettre en place une série d'actions pour essayer de produire un code propre, et de le maintenir dans le temps.
Pour aller plus loin sur le sujet, voici quelques pistes :
À l'heure où les données numériques sont devenues un levier de pouvoir économique, politique et industriel, la souveraineté numérique devient un enjeu stratégique incontournable. Pour la France, il ne s'agit plus simplement de protéger les données personnelles ou d'assurer la cybersécurité. L'enjeu est bien plus vaste : il s'agit de reprendre les rênes de ses infrastructures technologiques clés, et notamment de son cloud computing. La dépendance aux géants étrangers, surtout américains, soulève de vraies questions d'indépendance technologique, de conformité (Cloud Act vs RGPD), et bien sûr de compétitivité. Mais alors, le cloud français peut-il réellement se faire une place face aux mastodontes mondiaux ?
Tuto : Convert PNG RGB vers TIFF CMJN (CMYK)
Optimiser l’architecture de son SI, ce n’est pas une mince affaire… Vous connaissez peut-être déjà l’analogie qui compare les systèmes d’information à des villes. De la même manière que l’un des enjeux de l’urbanisme réside dans l’harmonie parfois précaire entre les vieux bâtiments et les tours flambant neuves, maintenir un SI est avant tout une question d’équilibre entre l’ancien et le neuf. N’étant pas spécialistes du sujet, on ne saurait pas vous dire à quoi devrait ressembler la ville parfaite. Par contre, on peut vous assurer qu’un bon SI est un SI avec une architecture maîtrisée qui répond aux besoins de l’entreprise, et qui maximise les fonctionnalités tout en réduisant les coûts.