4 bonnes pratiques pour une transformation digitale ETI réussie

Bonne pratique #1 : Etre au service

Servir l'entreprise : préférer la qualité et le respect des bonnes pratiques, plutôt que l'envie de faire plaisir à quelqu'un.

C'est effectivement l'un des points cardinaux d'une transformation digitale réussie. Pourquoi ? Car bien souvent, pendant le processus de transformation digitale, on a tendance à vouloir satisfaire le besoin de chaque individu dans l'entreprise. Sur le principe, c'est sympa et c'est une bonne idée ! Mais dans les faits, cela se concrétise souvent par des mauvais choix sur le terrain. Par exemple, pour ne pas froisser la susceptibilité de tel ou tel chef de service, on va lui développer la fonctionnalité qu'il demande !

Cette approche, qu'on retrouve souvent dans les ETI, est la pire chose qu'il puisse arriver car, elle ralentit et pervertit la digitalisation avec un nombre important de "verrues" que personne ne sera en mesure de comprendre dans un futur proche !

Servir le futur : investir pour le long terme (pour dans 10 ans), et favoriser la maintenabilité.

Une autre erreur classique de la transformation digitale est de vouloir aller trop vite. Notamment en choissisant des raccourcis qui, sur le moment peuvent faire gagner un peu de temps, mais peuvent sur le long terme s'avérer très préjudiciables. Mais, comment les reconnaitre ? Souvent, on s'aperçoit dans un plan de transformation digitale pour les ETI que ce sont des briques "annexes" qui sont digitalisées en premier… Or, comme toute construction, il faut d'abord s'attaquer aux fondements du SI avant de travailler sur l'annexe… même si c'est moins visible !

Répondre au besoin : il faut que ce soit utile, on ne rejette rien s'il y a un vrai besoin !

Autrement dit, on accepte de faire des choses compliquées si le besoin est compliqué. C'est aussi souvent quelque chose qu'il est nécessaire de bien expliquer aux équipes si on souhaite réussir la transformation digitale de son ETI. Traiter le cas majoritaire c'est bien, mais si dès la conception on ne pense pas à 100% du besoin, alors la conception sera ratée et il sera des plus compliqué de faire avancer les choses dans le futur.

Attention, concevoir ne veut pas nécessairement dire le faire tout de suite ! Mais prévoir la possibilité dans le futur. Donc on réfléchit sur TOUT le besoin métier, pas seulement le cas simple !

Bonne pratique #2 : Maîtriser

On ne fait rien, si on ne comprend pas. Ça parait évident dit comme ça non ? Et pourtant… Combien de fois, on digitalise des besoins qui ne sont pas bien compris par les équipes ! Si votre équipe en charge du projet, que ce soit la MOA ou la MOE, ne comprend pas 100% du besoin alors mieux vaut continuer à réfléchir. A nos yeux, c'est que le sujet n'est pas assez mature pour être digitalisé !

Bonne pratique #3 : Simplifier

Tout re-challenger avant d'informatiser !

Autre enjeu important quand on souhaite digitaliser un processus, c'est de le repenser dans son ensemble. Par là, on veut dire, le repenser au sein de l'entreprise au sens large et pas seulement d'un service ou d'un autre. La majorité des processus d'entreprise sont inter-services, et les utilisateurs du processus ne sont souvent même pas en mesure de savoir pourquoi on fait les choses de telle ou telle manière. Reproduire à l'identique le processus sans le repenser est inutile !

Génériciser au maximum

Sortez du cas individuel pour arriver au cas générique en prenant de la hauteur ! A l'heure où l'on vous parle, il y a un énorme enjeu sur la généricité des processus au sein des entreprises. Encore une fois, il faut penser les cas métiers dans leur ensemble pour arriver à faire naitre le processus métier global. Réfléchir générique, et implémenter en spécifique : voilà un bon mentra.

Bonne pratique #4 : Faire adhérer

S'assurer que les utilisateurs adhèrent à ce qu'on fait, pourquoi on le fait, comment on le fait.

Pas de transformation digitale sans transformation des utilisateurs ! Il faut travailler très en amont pour inculquer la transformation digitale dans les esprits. Le processus de transformation est tout aussi important que la transformation en elle-même ! Donc faire adhérer n'est jamais du temps perdu ! Les anglais utilisent l'expression "spend time", et c'est littéralement une très bonne approche !

Ne rien faire que les utilisateurs ne comprennent pas : on ne travaille pas contre eux, mais avec eux.

Idem, si vos utilisateurs ne comprennent pas le but de la transformation digitale, et qu'ils ont l'impression que vous travaillez contre leurs intérêts, alors c'est un échec assuré. Prenez tout le temps nécessaire pour leur expliquer la vision (et pas seulement lors des formations utilisateurs, car ce sera trop tard !)

Vos bonnes pratiques pour une transformation digitale ETI réussie ?

On le sait, dans la pratique, chaque réalité d'entreprise est différente et chaque organisation a son lot de contraintes pour réussir sa transformation digitale. C'est un défi engageant et complexe pour toute la structure ! On espère donc que ces quelques conseils vous seront utiles, et si jamais vous avez déjà entamé votre transformation digitale, partagez-nous vos bonnes pratiques !